Il y a parti à prendre, partout, sur tout. Il y a avis à donner, opinion à dire, tripes à mettre sur la table. Exprimer sa liberté.
Ah je m’en veux, en refermant Mort à crédit, de vous avoir jeté ce petit filet de fiel moqueur, l’autre jour. J’ai touché à mon intégrité célinienne : j’ai transgressé le tabou qui vous fait aimer Céline en bloc, ou ne pas l’aimer, en bloc. Car l’aimer...
Vendredi 13 dernier, je suis allé voir Christophe à l’Olympia. Un jour de bonheur. Et un jour de malheur : Bashung finissait de mourir. Le travail fut achevé le lendemain. Les bons amateurs de chansons savent que ces deux-là s’estimaient. D’ailleurs Bashung...
Avez-vous lu l’excellente Encyclopédie capricieuse du tout et du rien de l’excellent Charles Dantzig (Grasset) ? Une somme de listes donc, de tout et de rien, mais surtout de beaucoup de (bonnes) choses. Et la preuve de cette exceptionnelle agilité de...
Je crois franchement qu’il y a une exception française : la connerie. Démentez –moi. Une espèce de bonheur à se perdre quand rien, ou si peu, ne le commande. Et qui nous met dans des états de faiblesse inconnus, des dérélictions consternantes. Se faire...
Nous sommes le 1er mai. Je vais donc vous donner du travail : c’est sa fête. Dans un post précédent, je vous avais averti(e)s qu’un jour, on jouerait ensemble au cadavre exquis. J’ai donc imaginé le début d’une petite histoire. A vous de la continuer,...
Idées perdues C’est quoi ? De la paresse, du dilettantisme de ma part ? L'incapacité à détecter le potentiel d'une idée ? Je vous explique. Il y a quelques semaines, à une de ces réunions Schlegel brillantes et foutrac où l’on joue, chante, boit et rit...
Le rouge et le noir (Scandale) Fumer (des Craven A) tue. C’est écrit sur la boîte. Avant, les Craven A (sans filtre, « cork tipped ») tuaient déjà, mais on ne le savait pas, ou on ne voulait pas le savoir. Elles avaient simplement le plus beau paquet...
De tout et de rien, d’amour et de rage, de marrade et de ridicule. Un très-au-vent-d’octobre reporting du quotidien. Vive Moix et vivement jeudi Le jeudi, c’est le jour du Figaro Littéraire. Et celui du Monde des Livres. C’est drôle, on ne parle dans...
Il en traîne, dans notre bouche ou dans nos têtes, de ces expressions datées, de ces vieux rogatons de délices d'autrefois qui ont résisté, par poésie, par paresse ou par bêtise. Je ne suis pas Madame Soleil L’autre jour, à une question qu'on lui posait...
Content de vous retrouver. J’ai eu un blanc, avec un liseré noir. La paresse a fait le reste. Bonne année ! Des vœux de propreté C’est ce que la Fondation Cartier nous souhaite, ces premiers jours de janvier, en effaçant l’exposition permanente de tags...
Grrrigali Lu dans le Figaro : « A Kigali, le président de la République a voulu tourner la page du génocide ». Le journaliste n’a pas fait d’erreur. C’est ce que Nicolas Sarkozy et Paul Kagamé ont déclaré vouloir faire. Il y a une hiérarchie dans les...
Deux mois. Ah, il va falloir que je vous reparle. Que je la rouvre. Que je me rehérisse, que je me remette en boule au lieu de faire le dos rond. Piquer. Ferrailler. Pointer. Stigmatiser… Stigmatiser ! Vous avez remarqué à quel point ce mot super-tendance...
Etre sur F acebook, c’est être. Twitter, c’est vivre. Mais quel être, mais quelle vie ? Comme utilisateur moyen du seul Facebook, comme ami, comme père, frère, oncle, cousin, ex-condisciple, j’y ai la production paresseuse du dilettante qui a juste ajouté...
A l'Ile d'Yeu, on a moins de raisons de vociférer. Je vous avais raconté, l’an dernier sur ce blog, à quel point, ici, on n’avait pas besoin d’être drôle, pas besoin d’instaurer cette distance avec le monde, avec l’humanité qu’on c ôtoie, moins besoin...
Avez-vous entendu le patron de l’INRA à Colmar, au bord des larmes, parler du saccage par les Faucheurs Volontaires d'OGM de la parcelle de vignes transgéniques sur lesquelles ses chercheurs travaillaient depuis presque 10 ans ? Avez-vous mesuré à quel...
Alors ça y est, amis du sport : comme m oi, vous êtes remis de votre ébaudissement hispano-hongrois ? Vous vous êtes g obe rgés de cette avalanche de breloques, des beaux titres béats, vengeurs et chambreurs de la presse, retrouvant sa France bien aimée,...
On bosse, on a la niaque, on gagne... J’étais déjà tout furieux, à l’écoute des informations et des commentaires, de la subite transformation des Bosniaques en Bosniens qui fleurait bon la prise de pincettes cucul-la-praline, la modification des Droits...
Hier, dans une réunion sur le développement durable, j’ai eu une idée. Je ne suis plus fumeur depuis 24 ans (pas une taf, rien qui se fume : la photo du jeune homme en frontispice n’est que vieux souvenir bravache, illusion, poudre aux yeux, écran de...
1. « La carte et le territoire » de Michel Houellebecq (Flammarion) Je n’ai pas encore terminé le dernier livre de Houellebecq mais je n’attends pas une seconde pour vous en parler. Quel talent ! Ah la simplicité d’expression, cette épure apparente, ce...
Par forfanterie ou par snobisme, va savoir, je déteste acheter le prix Goncourt. Le panurgisme consistant à faire l’emplette, chaque année au même moment, d’un livre que tout le monde doit lire, m’exaspère et j’exècre ce bandeau rouge. Rouge, un peu comme...
Ma terreur est riche Ceux qui pensent que tout va mal en France sont finalement bien plus optimistes qu’on le croit. Ça va mal parce que ça pourrait aller tellement mieux : on est riches, définitivement, hurlons donc aux injustices ! En matière économique...
La « baie électronique » est un infini gisement de trésors. Je viens d’y faire l’emplette – en triomphateur contre un adversaire sournois, mais l’affaire est belle – de la rarissime édition originale de « Rien voilà l’ordre », le deuxième grand recueil...
(Ce texte est celui de ma Carte blanche publiée dans le numéro d'hiver de Médias qui vient de sortir. Achetez donc cette excellente livraison hivernale, pleine de talents et d’humeur piquante. Et pour avoir la version live, cliquez ici : vous nous retrouverez,...
Le christianisme était une religion, c’était aussi une cause, un engagement. Il n’est plus, ici et maintenant, qu’une survivance, un luxe, un chromo. Un folklore pour ces temps de messes de minuit douceâtres, de veillée s cucul-la-praline et bêlantes...
Célébrer le cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand Céline. Céline n’est pas quelqu’un qu’on célèbre. Céline n’est pas un type sympathique. Ce n’est pas quelqu’un qui rassemble, quelqu’un qui nous aime, quelqu’un qu’on aurait aimé connaître, pour...