Il y a parti à prendre, partout, sur tout. Il y a avis à donner, opinion à dire, tripes à mettre sur la table. Exprimer sa liberté.
Aux lancinances du sablier
En longs silences,
Les grains s’élancent
A s’oublier.
Le temps s’avance
Sans tablier, et il emplit
Les candeurs pixellisées
De la page blanche numérique
De mon lutrin technologique.
Et Glenn ahane ses arias,
Cesaria lance, voix de laine,
En un créole lusitain
Sa mélopée dans le lointain
Et couvre les bruits du matin
Qui inondent mon samedi
En douceurs mêlées.
Rien à faire.
Et mes doigts au hasard des touches
Qui fait parfois si bien les choses :
Ce qui n’est sorti de ma bouche
Sur le faux papier se couche,
En un crépitement farouche,
Là où la mémoire le pose.
Pomme S.