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Il y a parti à prendre, partout, sur tout. Il y a avis à donner, opinion à dire, tripes à mettre sur la table. Exprimer sa liberté.

FRISSONS

 

 

Il y a des marques qui, quelquefois, pourraient bien remplacer les institutions. Il y des poils qui se dressent sur les bras, au discours de certains « acteurs économiques », autrement dit des entreprises, qui font le boulot que ne font plus, dans la déréliction généralisée, le boboïsme intégral, les gens qui devraient s’occuper de notre fierté, de notre envie d’être et de réussir ensemble. 

Moi qui pense que le travail n’est pas une valeur au sens de l'axiologie classique, mais une obligation parfois jubilatoire, moi qui ne suis pas un libéral effréné, moi qui aime les aventures humaines plus que la création de valeur version CAC 40 parce que j’aime (et déteste) les gens, j’ai aimé ce que nous disent deux grosses marques très méchantes, deux grosses vilaines associations de malfaiteurs qui s’en foutent plein les poches.

Voici deux films qui convoquent ce que nous sommes, nous Français, nous Américains, au fond de nous. Ce qui nous construit, au delà de nos différences. Ce qui nous fait rêver et ce qui nous fait pleurer. Ce qui nous donne de la force pour inventer demain.

 

C’est Nike, ici,


 

 

qui nous rappelle, nous Français,  à notre fantaisie et notre courage. C’est Chrysler, là,


 

 

qui nous rappelle, à nous Américains, notre puissance, notre capacité à bâtir, à avancer,  à créer du bien-être, à croire au progrès. Pour lutter contre l’oubli imbécile, le désintérêt pour ce que nous sommes.

Je sens déjà les reproches. Les accusations de flatter les vils instincts. Le sport !! Pffff !!! La bagnole !!! Pouah ! Moi, je m’en tamponne. J’ai l’émotion de mon côté. Pas vous ?

 

En français, l’héritage est une notion statique. Un paquet d’argent et de biens que l’on reçoit comme un dû, que l’on peut dilapider ou laisser dans une malle au grenier. La notion anglo-saxonne de « legacy », ce legs que l’on a mission de maintenir, de faire grandir, de faire gagner, contient une tout autre promesse. Une promesse d’avenir. Alors, nous, enfin, Néo-Zélandais (comment peut-on être Néo-Zélandais ?), dans ce  somptueux plan séquence, savons de quoi, comme humains, nous pouvons être fiers.


 
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C
<br /> <br /> Voilà<br /> <br /> <br /> Enfin<br /> <br /> <br /> On s'adresse à la partie la plus esthétisante (fond ET forme) et cultivée (un footeux qui cite Cyrano !) de mon "temps de cerveau disponible" alors OUI, je suis disponible pour ça... c'est même<br /> pour dire "j'en suis aussi" que je continue de faire ce métier...<br /> <br /> <br /> Merci Mr Vé... la pub, c'est encore du rêve... parfois.<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Bah oui, ma Co. Parce que notre métier a une petite responsabilité. Parce que les mômes voient ça. Parce que ni madame Aubry, ni monsieur Sarkozy ne peuvent plus nous dire des choses pareilles.<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> <br /> Dis-donc, toi qui est si dur avec le rap, tu nous montres eminem, référence de ce style musical. T'ouvrirais-tu au flow ?<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> C'est plutôt du slam, et surtout, ça colle avec l'idée, avec la réanimation de Détroit au fil du speak. C'est un très beau film, et je me contrefiche éminemment d'Eminem. Tant mieux si il sert le<br /> propos!!!<br /> <br /> <br /> <br />