Il y a parti à prendre, partout, sur tout. Il y a avis à donner, opinion à dire, tripes à mettre sur la table. Exprimer sa liberté.
En ces temps de sidération médiatico-judiciaire, loin du 153, Franklin Street, j’ouvre un peu la fenêtre. Les tilleuls de la rue Froidevaux ont explosé de leur invraisemblable odeur. On arrive dans les beaux parages de l’année. Un peu d’exercice !
Je sais beaucoup d’entre vous passionnés par le sport, soit qu’ils le pratiquent, rarement, soit que, comme moi, ils l’aiment plutôt assis, pour le bonheur, l’adrénaline, le spectacle. Pour l’histoire que ça raconte, pour les aventures. Pour le style, l’expression brute du talent. Pour les larmes que ça tire, pour les poils que ça fait se dresser. Pour les frissons. Pour le partage d’émotions avec les autres culs-de-plomb.
Alors quand on est, comme moi, un peu averti, on achète L’Equipe, le journal dont j’affirme au désespoir des pisse-vinaigre qu’il est le mieux écrit de la presse française. Le journal qui relate tous les jours des faits extraordinaires, de vraies épopées, des feuilletons qui durent des mois. Un journal qui rythme l’année, change de couleurs, brûle en juillet sur les lacets du Tourmalet, vous glace à Geoffroy-Guichard en décembre, vous emboue sur les terrains de rugby de la fin de l’hiver.
Mais pourquoi me lancé-je dans cette litanie ? La dernière pub pour L’Equipe vous raconte admirablement tout ça. Une campagne incroyablement vraie, honnête, partageuse. Une campagne qui rassemble comme rarement une campagne sait le faire. Bravo et merci DDB.
Lisez ça. Vous n’achèterez peut être pas L’Equipe. Mais au moins vous nous comprendrez, et vous nous envierez…
Et puisqu'on aime la presse quand elle nous fait du bien, quand elle nous regarde au fond du coeur, délectons nous de ce magnifique vieux film pour The Independent.